Vous rêver de faire une partie dans les championnats nordiques sur Football Manager 2022 qui vient de sortir officiellement ? Alors l’équipe Nordisk Football vous propose ses 15 meilleurs challenges dans le Grand Nord à relever sur ce nouvel opus pour ses 5 principaux pays disponibles sur le jeu : Danemark, Norvège, Suède, Finlande et Islande.
Au programme, que des nouveaux clubs par rapport à l’édition 2021 dans le but de vous faire découvrir des clubs peu médiatisés dans ces championnats à années civiles sauf au Danemark.
FC Copenhague – Superliga :
Le FC Copenhague est sans doute l’un des meilleurs clubs scandinaves et des plus connus du grand public. Club de la capitale danoise, crée en 1992 de la fusion de deux clubs historiques : le KB et B1903 avec 22 championnats à eux deux, le FCK est le grand ennemi juré de Bröndby, que quasiment tout oppose que cela soit au niveau des origines, financièrement, des idéologies ou même de stratégie. Cela donne des derbys très animés nommés New Firm en référence au Old Firm entre les Rangers et le Celtic, du fait de la récente rivalité, où on a notamment pu voir des lancers de rats morts en 2017 sur le terrain.
En 29 ans d’existence, le club a déjà remporté 13 championnats et 8 Coupes et au niveau européen, disputé un quart de finale d’Europa League en 2020 et un 8e de finale de Ligue des Champions en 2011 comme meilleur résultat. Néanmoins, avec l’émergence du FC Midtjylland comme grand outsider, la course au titre se fait de plus en plus intense au Danemark et cela fait maintenant 2 saisons que le FCK n’a pas remporté de titre. Et avec le sacre l’an passé de son rival Bröndby, les supporters s’impatientent de retrouver les joies de fêter un titre. Cela peut aussi être dû à la nouvelle stratégie du club de devenir encore plus un club référence au niveau de la formation mais également de scoutings de talents nordiques avec une équipe assez jeune. Si des Thomas Delaney (Séville), Andreas Cornelius (Trabzonspor) ou plus récemment Mohamed Daramy (Ajax) viennent de l’académie, de nombreux autres joueurs sont sur le point d’être les prochains grands noms du club.
En effet, on peut citer Jonas Wind (1998) le buteur titulaire du club qui entame déjà sa 4e saison titulaire en attendant un bon projet d’un club européen, le latéral gauche Victor Kristiansen (2002) déjà titulaire et performant ou encore les deux offensifs Rasmus Höjlund (2003) et William Böving (2003). Mais aussi d’autres espoirs nordiques recrutés très jeunes notamment islandais avec les milieux déjà internationaux Isak Bergmann Johanesson (2003) et Andri Fannar Baldursson (2002), le milieu U21 Hákon Arnar Haraldsson (2003) ainsi que le buteur Orri Steinn Óskarsson (2004). Si le grand espoir suédois Roony Bardghji (2005) n’est pas encore dans le jeu, encore âgé de 15 ans, il est décrit comme le plus grand espoir nordique de sa génération et devrait faire ses débuts à ses 16 ans mi-novembre. En bref, avec ces nombreux jeunes espoirs, le FCK affiche son ambition de développer au sein de son club les meilleurs talents nordiques tout en ayant des résultats. Digne d’une grande partie FM !
Objectifs : construire un des meilleurs effectifs jeunes nordiques en essayant de les conserver le plus longtemps possible tout en ayant des résultats et en regagnant des titres.
Randers FC – Superliga :
Randers est une ville portuaire d’environ 62 000 habitants situé dans le Jutland-Central. Le club a été crée en 2003 avec la fusion de six clubs locaux de la ville en profitant de la licence de Randers Freja qui évoluait en seconde division et qui avait remporté trois fois la Coupe du Danemark. Le club a comme surnom « Les chevaux » en raison du lien de la ville avec les courses et l’élevage de chevaux, terre de naissance de la race Jutland, d’où sa représentation aussi sur le logo.
Malgré sa récente création, le club a pu devenir un club régulier de l’élite et déjà remporter deux fois la Coupe du Danemark, en 2006 alors qu’ils évoluaient en 2nde division d’ailleurs une année à double titre avec le championnat puis en 2021 avec une victoire 4-0 face à SönderjyskE. Ce titre leur a permis d’accéder directement aux barrages d’Europa League et malgré la défaite face à Galatasaray (1-1 / 1-2), ils ont assuré une place en groupe de compétition européenne pour la première fois de leur histoire grâce à la création de la Conference League. Dans un groupe avec l’AZ Alkmaar, Jablonec et Cluj, le club rivalise bien en étant à la hauteur des soirées européennes avec 4 nuls après 4 journées.
Le Randers FC est clairement le club qui monte au Danemark et qui s’installe dans le top 6 avec une bonne gestion et un bon coaching de Thomas Thomasberg depuis 2018 qui permet d’être actuellement performant et de voir l’avenir sereinement. Grâce à un bon recrutement notamment dernièrement de joueurs nigérians qui sont 3 au club avec notamment l’ailier Tosin Kehinde, ex de l’académie de Manchester United ou le buteur Stephen Odey prêté par Genk et ancien d’Amiens. Mais aussi également grâce à une formation qui porte de plus en plus ses fruits avec l’ailier droit Tobias Klysner (2001), le défenseur central Simon Graves (1999), le latéral droit Mikkel Kallesöe (1997), le milieu Frederik Lauenborg ou encore les frères Bundgaard Oliver latéral gauche (2001) et Filip ailier gauche (2004). Le club n’est pas connu pour avoir un jeu léché, au contraire, le club fait preuve d’une grande efficacité en évoluant dans un 4-4-2 avec un style de jeu direct et physique et avec une grande importance des coup de pieds arrêtés, exercice où il sont souvent décisifs.
Objectif : Faire du Randers FC un des meilleurs clubs du Danemark en concurrence avec Midtjylland, le FC Copenhague, Bröndby ou encore AGF et également un club régulier en groupe de Coupe d’Europe en remontant le coefficient du Danemark dans le top 15/10.
FC Helsingor – 1. Division (D2) :
Le FC Helsingor est un club situé au nord de Copenhague d’une ville portuaire de 62 000 habitants, né d’une fusion de clubs locaux en 2005 et qui se nommait avant 2012, Elite 3000 Helsingør. Ils n’ont disputé qu’une seule saison dans l’élite en 2017-2018 avant de connaitre deux descentes consécutives et d’être tout proche de la faillite. C’est alors que le club s’est fait racheté par un consortium d’investisseurs américains fin 2019 avec comme président et co-propriétaire Jordan Gardner, aussi actionnaire à Swansea et Dundalk. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il affiche de hautes ambitions et que les résultats se font déjà sentir. Dès la première saison, le club fut champion de D3 malgré un renouvellement de l’effectif et après une belle 4e place l’an passé, le club se met à rêver de retour en Superliga en étant à quasiment mi-saison leader de la seconde division.
Pour combler les dettes encore bien présentes à hauteur environ 1M€ en début de saison, le club s’appuie sur de bonnes affaires locales au Danemark, mais également en profitant d’un bon réseau en Océanie et plus particulièrement en Nouvelle-Zélande avec 4 joueurs néo-zélandais qui sont des cadres au sein du club et qui sont internationaux. Helsingor évolue principalement en 4-4-2 en proposant un football très offensif avec plus de 2 buts par match. Le club compte être un tremplin pour de nombreux jeunes joueurs pour en tirer à terme des bénéfices pour renflouer les caisses du club et si jamais la montée dans l’élite arrive rapidement de pouvoir être une passerelle pour de jeunes joueurs américains comme première expérience en Europe.
Objectifs : faire monter le club dans l’élite et en faire devenir un des clubs phares au Danemark en développant l’académie et en recrutant principalement des joueurs américains et néo-zélandais.
Akademisk Boldklub ou B93 – 2. Division (D3) :
Deux clubs pour le prix d’un, à vous de faire votre choix ! Deux clubs rivaux fondés la même année en 1889 qui évoluent au sein de la même division en D3, deux grands clubs historiques de Copenhague avec 9 championnats de l’élite danoise chacun mais désormais au second plan, bien loin aujourd’hui de Bröndby et du FC Copenhague. Deux clubs qui ont aujourd’hui des finances limitées et qui étaient proches de la faillite sans l’aide d’entreprises ou anciens joueurs et qui comptent beaucoup sur la formation, en attestent leurs effectifs qui ne comportent aucun joueur de plus de 26 ans. De nombreuses similarités qui en font un beau défi pour relancer le club sur le devant de la scène et créer un 3e rival de la capitale danoise dans l’élite.
L’AB évolue en vert et blanc, le B93 en rouge et bleu comme le montre leurs logos. Alors que le B93 est situé à Østerbro, l’AB est situé à Gladsaxe, où seulement 10 kilomètres séparent les deux clubs. L’AB est connu pour avoir notamment formé Lukas Lerager (FC Copenhague), Anis Ben Slimane (Bröndby) et Nicolai Jorgensen (Kasimpasa) et comporte dans son effectif le petit frère de Daniel Wass, Emil. Avec un effectif aussi jeune pour les deux équipes? difficile de viser la remontée en seconde division, mais les infrastructures sont bonnes et les ambitions affichées à terme de former de bons joueurs et pouvoir redevenir ambitieux.
Objectifs : un défi de longue haleine type « retour vers la gloire » vous attend avec un de ces deux clubs qui aura votre préférence ! Remonter le club en D2 puis dans l’élite et concurrencer Bröndby et le FC Copenhague au niveau de la formation et des résultats.
D’autres idées de défis au Danemark (autres que ceux proposés sur FM21) :
- le club d’Esbjerg en D2, désormais sous la propriété du groupe américain Pacific Media Group qui détient aussi notamment les clubs de Nancy, Barnsley ou Ostende.
- Le HB Köge en D2, coaché par Daniel Agger avec Jon Flanagan dans l’effectif en D2
- Les Young Boys FD en D4, autre club de Silkeborg qui vient de changer de nom en D4 et qui a de grandes ambitions en formant de nombreux jeunes talents danois.
Kristiansund BK – Eliteserien :
Kristiansund est une ville à l’ouest de la Norvège d’environ 25 000 habitants dont le principal club de la ville est récent de 2003 né de la fusion de deux clubs rivaux et ayant débuté en 4e division. Fort d’une bonne gestion malgré un faible budget, le club a gravi les échelons jusqu’à découvrir l’élite en 2017 et s’est désormais stabilisé comme un club de première partie de tableau des plus réguliers. Avec un homme en figure de proue de cette réussite, Christian Michelsen, pure locale né ici et joueur de 1999 à 2003 puis de 2008 à 2013 jusqu’à prendre les rênes du club comme entraîneur depuis 2014.
Le club s’installe dans une bonne stabilité et malgré les départs des meilleurs joueurs à chaque mercato, les remplaçants sont à chaque fois bien choisis et étudiés. Cela fait qu’ils ont terminé au minimum à la 7e place depuis 2017 et à la 5e place en 2018 et en 2020 comme meilleur résultat. Cette saison, ils sont actuellement 5e et peuvent encore rêver de première expérience européenne en cas de 4e place qualificative en fonction du vainqueur en Coupe. Dans l’effectif on retrouve notamment Noah Solskjaer, le fils d’Ole Gunnar, qui est né dans cette ville et formé dans un des clubs de la fusion. Le club évolue dans un 4-3-3/4-2-3-1, avec une équipe solide et physique efficace notamment sur coup de pied arrêté et qui se projette bien devant. Le club est également en train de développer plusieurs jeunes prometteurs intégrés petit à petit en équipe première avec le défenseur central Max Williamsen (2003) et le buteur Oskar Sivertsen (2004).
Objectifs : découvrir l’Europe avec le club et l’amener sur le podium en rivalisant notamment avec Molde, Bodö et Rosenborg.
Stabaek – Eliteserien :
Stabaek est un club de la ville de Bærum dans la banlieue de la capitale Oslo, au faible palmarès avec un seul titre en championnat en 2008 et une coupe en 1998. Mais depuis la fin des années 90, il s’agit désormais d’un club régulier de l’élite norvégienne avec notamment 4 podiums en 2003, 2007, 2009 et 2015, qui leur a aussi permis de jouer des matchs européens. Le club est surtout connu pour sa grande qualité de formation en ayant notamment formé Morten Thorsby, Kristoffer Askildsen (Sampdoria), Emil Bohinen (CSKA), Andreas Hanche-Olsen (Gent), Hugo Vetlesen (Bodö/Glimt), Ola Brynhildsen (Molde), Antonio Nusa (Bruges) … ou encore d’avoir révélé Birger Meling (Rennes).
Néanmoins avec de faibles finances et les pertes récurrentes de leurs meilleurs talents à chaque mercato, le club lutte cette saison pour éviter la relégation avec une saison sportive difficile actuellement 15e/16. Heureusement avec le mercato estival, le club a pu recruter des joueurs d’expériences pour encadrer les nombreux jeunes talents du club qui ont encore du mal à porter l’équipe comme Kornelius Hansen (2001), Nicolas Jenssen (2001), Kaloyan Kostadinov (2002), Sturla Ottessen (2001), Herman Geelmuyden (2001) ou encore Oliver Edvardsen (1999).
A l’image de l’effectif, l’entraineur actuellement en place est très jeune, Eirik Kjönö, 30 ans, le plus jeune entraineur de l’élite norvégienne. Il a établi un 3-5-2/3-4-3 qui se transforme souvent en défense à 5 selon les situations pour sauver le club d’une relégation qui pourrait coûter cher au club pour se relever.
Objectifs : redevenir un club de premier rang en première partie de tableau puis en luttant pour le podium en comptant sur son centre de formation pour devenir un grand fournisseur d’internationaux norvégiens.
D’autres défis en Norvège (autres que ceux proposés sur FM21) :
- Le Viking FK en D1, vainqueur de 8 championnats et 6 Coupes, club de Stavanger qui revient à un bon niveau.
- Rosenborg en D1, club le plus titré de Norvège qui maintenant concurrencé par Molde et Bodö n’a plus remporté de titre et le championnat depuis 2018 et ne pèse plus sur la scène européenne.
Hammarby – Allsvenskan :
Hammarby est le club de l’ombre dans l’élite de la capitale Stockholm, loin derrière ses rivaux Djurgården (12 championnats, 5 Coupes) et l’AIK (12 championnats, 8 Coupes) au niveau du palmarès avec seulement un championnat suédois en 2001 et une première Coupe remportée en cette année 2021. Le club a même évolué en seconde division récemment de 2010 à 2014. Néanmoins, le club a récemment pris une autre dimension financièrement avec une plus grande ambition à long terme, avec l’arrivée dans le capital à 47% du milliardaire Philip Anschutz aussi notamment propriétaire des Lakers, avec son groupe AEG puis de Zlatan Ibrahimovic comme associé du club détenant la moitié du % du capital d’AEG depuis automne 2019.
Les Vert et Blanc se donnent donc les moyens de devenir un club phare en Suède et cela passe notamment par le réseau de recrutement accentué notamment en Afrique au Nigeria avec le club Sido’s FC qui a vu arriver l’allier Akinkunmi Amoo chipé notamment grâce à l’aide de Zlatan devant le Bayern, le Real Madrid ou Manchester City et en Côte d’Ivoire notamment avec le club de l’ASEC qui a vu passer notamment Odilon Kossounou aujourd’hui au Bayer Leverkusen et avec actuellement dans l’effectif le défenseur central Aziz Ouattara Mohammed également très prometteur. Mais également au niveau de son centre de formation qui sort de plus en plus de jeunes prometteurs comme le milieu offensif Williot Swedberg (2004) révélation cette saison ou le gardien Oliver Dovin (2002). Le club a également profité d’une affiliation depuis plusieurs années avec l’IK Frej qui évoluait en D3 et pour qui ils prêtaient leurs meilleurs jeunes joueurs (les clubs suédois n’ayant pas de réserve). Mais depuis cette année le club a fait faillite et va redémarrer en D6, Hammarby en a profité pour prendre la licence et créer le Hammarby Talengt FF qui évolue donc en D3, et qui est en quelque sorte la réserve non-officielle pour développer ses jeunes.
Un projet et des actions qui pourraient donc assimiler Hammarby à s’inspirer fortement à ce que fait le Red Bull Salzburg en Autriche et qui fait notamment naitre une plus grande rivalité avec les autres clubs suédois qui voient d’un mauvais œil les différents changements. Hammarby est réputé pour avoir un grand vivier de supporters, ils avaient d’ailleurs meilleure affluence scandinave en 2019 et cela donne notamment des derbys très électriques. Au niveau tactique, Hammarby avait l’habitude d’évoluer dans un 4-3-3 mais évolue désormais dans un 3-5-2 avec une optique très offensive et des matchs à spectacle. L’effectif comporte notamment 4 danois, le club ayant l’habitude historique de recruter là-bas et forme un mélange de joueurs d’expériences et de grands espoirs.
Objectifs : devenir un club phare en Suède en dominant Malmö et ses rivaux du DIF et de l’AIK tout en formant de nombreux jeunes talents avec le centre de formation et en profiter du réseau en Afrique pour continuer de recruter de jeunes talents africains.
Liens externes :
Hammarby : enfin l’heure de gloire ? Partie I – L’histoire du club
Hammarby : enfin l’heure de gloire ? Partie II – L’analyse tactique
Hammarby : Enfin l’heure de gloire ? Partie III – Un club à part entière
Östersund – Allsvenskan :
De l’ombre à la lumière puis de la lumière à l’ombre, l’Östersunds FK, l’une des plus belles histoires du football suédois est en train de couler à sa perte, la faute à une ambition démesurée et à une gestion frauduleuse qui risque de coûter cher à court terme. En effet, l’histoire avait tout d’un grand conte de fées pour le club professionnel désormais le plus au nord de la Suède, terre à la base de biathlon. Crée de la fusion de 3 clubs locaux en 1996, le club qui évoluait en D4 en 2011 devant 500 spectateurs avait fait le pari osé grâce à son président Daniel Kindberg de miser sur Graham Potter, un anglais prof universitaire avec peu d’expériences comme entraîneur. Il a révolutionné le club avec une identité de jeu bien marqué et guidé le club vers l’élite en 2016, leur a fait remporter leur premier titre majeur avec la Coupe en 2017 puis conduit une campagne européenne 2017/2018 exceptionnelle en Europa League du 2nd tour qualificatif face à Galatasaray jusqu’à un 16e de final face à Arsenal (3-0 / 1-2) avec aussi une belle 5e place en championnat. Malheureusement après son départ à Swansea, le club n’a pas su tenir sportivement, 12e sur 16 en 2019, 13e en 2020, le club est déjà relégué en D2 cette saison en étant bon dernier.
La faute à une gestion catastrophique depuis, par l’ancien président Daniel Kindgberg en prison depuis 2019, avec de louches sponsors étrangers pour sauver le club financièrement malgré les grosses ventes (Ghoddos à Amiens pour 4M€, Sema à Watford pour 2,25M€,…) et condamné pour détournement frauduleux de fonds publics vers le club. En plus de ça, le club était interdit de recrutement cette année suite à l’affaire Saman Ghoddos et son pré-contrat signé à Huesca qui est aussi mis en place sur FM et qui ne permet pas de se renforcer. Le club est d’ailleurs proche de la faillite, avec 789K de dettes et cela ne risque pas de s’améliorer avec la descente, le risque serait que le club fasse faillite et redémarre à bas échelon. Un grand défi attend donc les joueurs et la direction actuelle pour sauver et redonner un élan à ce club désormais détesté de beaucoup d’amateurs de football suédois.
Le club sous l’ère Potter nous avait donné un des meilleurs jeux produits depuis de nombreuses années pour un club suédois avec des séquences de jeu de passes et de possessions assez impressionnantes et une grande alchimie sur le terrain qui venait aussi du travail culturel et d’ouverture que le club mettait en place. Désormais, on ne peut pas dire qu’il y a vraiment quelque chose qui ressort de cette équipe surtout cette année où en début d’année ils évoluaient dans un 3-5-2 et désormais dans un 4-4-2 depuis le changement d’entraîneur où ils subissent beaucoup d’actions et peuvent heureusement compter sur un excellent gardien Aly Keita toujours là depuis 2014. Östersund a gardé son fort accent anglais avec 5 joueurs de cette nationalité, habitude prise depuis l’arrivée de Potter de relancer des joueurs de bases divisions anglaises et l’effectif reste tout de même compétitif sur le jeu pour éviter une relégation.
Objectifs : éviter au club de faire faillite en comblant les dettes sur la durée et en évitant de descendre en seconde division comme IRL en comptant sur son effectif actuel et en recréant une dynamique pour laisser une empreinte à la Graham Potter pour ce club si particulier.
Liens externes :
Östersunds FK ou l’Icare du football suédois
Graham Potter : le tacticien magique d’Östersund, de la 4ème division à l’élite suédoise
Dalkurd – Ettan Norra (D3) :
Dalkurd est un tout récent club suédois fondé en 2004 par 9 immigrés kurdes dans la ville multiculturelle de Börlänge entre lacs et forêts, même s’ils sont désormais délocalisés à Uppsala où évolue l’IK Sirius dans l’élite pour ses meilleures infrastructures suite au succès du club. Ce club représente le sport kurde dans le monde en étant un symbole et un porteur d’espoirs pour cette communauté d’environ 40 millions de personnes, principalement arrivés en Suède dans les années 90. En atteste ses 1,3M de fans sur la page Facebook supporter du club. À chaque rencontre du club, on peut voir flotter de nombreux drapeaux kurdes en tribunes et l’écusson en est grandement inspiré avec le rouge, blanc et vert, tout en incorporant la culture suédoise et locale avec deux chevaux de Délécarlie, des figurines en bois traditionnels de la région. Dalkurd est aussi connu pour avoir échappé en 2015, après un stage de pré-saison en Espagne, au crash dans les Alpes du vol 9525 Barcelone – Düsseldorf de la Germanwings, en changeant les billets au dernier moment pour les 29 personnes du club, après avoir estimé que l’escale de 10H à Düsseldorf était trop long.
Porté à la base pour être surtout un club à projet social pour aider les jeunes en difficulté à s’intégrer dans la société et donner une seconde chance aux joueurs de centre de formation non conservés par leur club, cela c’est rapidement transformé en une ascension fulgurante pour devenir un club professionnel aux hautes ambitions. Après avoir débuté au 8e échelon suédois, le club a enchainé 5 titres consécutifs et s’est retrouvé en D3 en 2010, en D2 en 2016 puis dans l’élite en 2018. Malheureusement, avec un mercato très agité, l’équipe n’a pas trouvé de stabilité et a terminé avant-dernier pour redescendre après une seule saison et même retrouver la D3 en cette saison 2021. Actuellement 2nd en route pour un barrage d’ascension, l’objectif du club est de recréer une bonne dynamique pour retrouver les sommets et l’exposition du football suédois.
Dalkurd est donc un club multiculturel avec un effectif cosmopolite réunissant de nombreux joueurs de différentes origines qui en fait sa force, en relançant de nombreux joueurs. Ils sont réputés pour produire un football assez attrayant et offensif prenant des risques dans un 4-3-3 ou 3-5-2.
Objectifs : conserver l’identité du club en recrutant principalement des joueurs de toutes origines notamment kurdes et en faire à nouveau un club de l’élite suédoise avec l’ambition folle affichée plusieurs fois par les dirigeants, disputer un jour la Ligue des Champions.
IF Brommapojkarna – Ettan Norra (D3) :
Brommapojkarna est un club d’un quartier de la banlieue ouest de Stockholm, réputé pour être le plus grand d’Europe au niveau du nombre d’équipes, de licenciés et de bénévoles avec environ 260 équipes jeunes pour 4000 licenciés. Le nom du club « Les garçons de Brommapojkarna » prend tout son sens puisque le club est avant tout un club formateur avec de très bonnes structures, sans aucun doute le meilleur en Suède et un des meilleurs en Europe. En effet, de nombreux joueurs venant du centre de formation du club évoluent désormais dans de bons clubs européens comme Dejan Kulusevski (Juventus), Albin Ekdal (Sampdoria), Ludwig Augustinsson (Séville), John Guidetti (Alavés), Carl Starfelt (Celtic), Viktor Gyökeres (Coventry), Jack Lahne (Amiens), Paulos Abraham (Groningen),… Bromma est d’ailleurs le club formateur le plus représenté en sélection nationale suédoise, c’est dire la qualité de formation du club.
Le club n’est en revanche pas connu pour avoir de grands résultats. La faute à une instabilité de l’effectif chaque saison qui est dû à une optique de rapidement laisser la chance à leurs jeunes de partir dans les meilleurs clubs suédois ou étrangers. Ils n’ont atteint l’élite qu’en 2007 avec au total 5 saisons à cet échelon, jamais plus de 2 saisons consécutives et leur meilleur classement est une 12e place/16 en 2009. BP a néanmoins pu disputer les tours préliminaires d’Europa League en 2014 grâce à l’ancienne règle du trophée du fair-play, en ayant passé 2 tours avant de buter au 3e tour face au Torino (3-0 / 4-0). Le club a malheureusement pris l’habitude de faire l’ascenseur montées – descentes de la D1 à la D3 avec notamment la légende Olof Melberg comme entraineur en 2016 et 2017 qui avait fait deux montées consécutives, avant que le club enchaine deux descentes consécutives.
Cette année, ils ont terminé champions de la 3e division après une saison bien maitrisée. Avec notamment l’émergence d’un nouveau grand talent, le plus jeune joueur à signer un contrat professionnel en Suède, Jardell Kanga né en 2005, qui évolue comme avant-centre et qui a inscrit 4 buts en 10 titularisations et 22 rencontres, néanmoins il n’est pas encore présent sur le jeu en attendant ses 16 ans le 13 décembre. Brommapojkarna n’est pas un club avec une grande base de supporters avec en moyenne 500 à 1000 personnes mais fait partie des nombreux clubs professionnels de la capitale avec dans l’élite l’AIK, Djurgården, Hammarby et en D2 Akropolis et Vasalund. L’équipe de BP évolue au sein d’un 4-3-3 avec une grande assise défensive tout en se projetant vite sur les côtés.
Objectif : compter que sur le centre de formation en faisant une partie Lifeban tout en ayant des résultats pour rapidement retrouver l’Europe et en faire à terme le meilleur club de Stockholm et suédois.
Lien externe :
D’autres défis en Suède (autres que ceux proposés sur FM21) :
- Helsingborg en D2, club historique en Suède vainqueurs de 5 championnats et 5 Coupes qui n’arrivent pas rester plusieurs saisons dans l’élite et à se stabiliser.
- Ytterhogdals IK en D5 nord, grand défi avec le club le plus cosmopolite en Suède avec notamment 2 français et seulement 2 suédois.
IFK Mariehamn – Veikkausliiga :
Un peu d’exotisme, en allant du côté des îles Åland, l’archipel aux plus de 6 500 îles et 30 000 habitants situé dans le Golfe de Botnie entre l’Océan Atlantique et la mer Baltique et à mi-chemin entre la Finlande et la Suède. Une région autonome de Finlande malgré que la langue officielle soit… le suédois. Mariehamn en est la capitale sur la plus grande île nommée Fasta Åland, un lieu touristique et attractif aussi connu pour sa pêche, moins pour son club de football. Si l’équipe féminine de l’IFK Mariehamn évolue au sein du championnat suédois, l’équipe masculine évolue quant à elle au sein du championnat finlandais, dans l’élite depuis 2005 et avec le statut professionnel depuis 2009. Porté par Pekka Lyyski ancien joueur du club, arrivé en 2003 comme coach et qui a fait passer le club de la 3e division à l’élite avec deux montées successives et stabiliser le club jusqu’à son départ en 2015. Avec leur situation géographique, l’équipe à chaque match à l’extérieur s’y rend en ferries publics puis en autocars avec environ 6 heures de déplacement pour aller à Turku, 9 pour Helsinki.
Et malgré leur récente présence au haut niveau et les faibles moyens du club avec un stade de 4 000 places, un an après leur premier trophée majeur avec la Coupe de Finlande, ils ont pu réaliser un des plus gros exploits du football finlandais. En effet, il y a maintenant 5 ans, ils ont remporté le titre de champion de la Veikkausliiga en 2016 lors de l’ultime journée devant l’HJK et SJK, en déjouant tous les pronostics puisque les médias les voyaient terminer derniers. Cela leur a valu d’être surnommés le « Leicester Finlandais », notamment par la légende du football au pays, Jari Litmanen et de disputer les tours préliminaires de Ligue des Champions balayés par le Legia Varsovie (6-0 / 3-0).
Néanmoins, depuis ce sacre, cela est bien plus dur pour l’IFK Mariehamn qui joue désormais le bas de tableau et qui en cette saison 2021 a terminé 10e/12. Un club avec un grand nombre de joueurs étrangers, qui représentait un peu plus de la moitié de l’effectif cette saison, principalement des joueurs qui veulent se relancer. Les verts et blancs évoluent au sein d’un 3-4-3 ou 4-3-3 selon les adversaires et ont pour style de jeu un jeu direct de contre-attaque avec un pressing haut.
Objectifs : placer à nouveau le club en haut de tableau puis tenter de refaire l’exploit d’un titre et redisputer les qualifications de Coupe d’Europe pour espérer devenir le 2nd club finlandais à disputer des groupes de Coupe d’Europe après l’HJK.
KuPS – Veikkausliiga :
KuPS est le club phare de Kuopio, une ville du centre-est de la Finlande avec environ 117 000 habitants qui est la capitale de la région de Savonie du Nord. Il s’agit du 6e club le plus titré de Finlande avec 6 championnats et 3 Coupes, qui revient sur le devant de la scène après des années de crise proche de la faillite à la fin des années 90 et plusieurs saisons en seconde division.
En effet, grâce à une bonne gestion et un club désormais stable, KuPS redevient un des meilleurs clubs finlandais et rivalise grandement avec l’HJK, club le plus titré avec notamment 10 titres lors des 13 dernières saisons. Ils ont réussi à les priver d’un titre en 2019, mettant fin à 43 ans d’attente depuis leur dernier titre en Veikkausliiga. Et ils auraient pu en faire de même cette saison, s’ils n’avaient pas craqué en fin de saison avec 3 nuls consécutifs dont un lors de la dernière journée face au champion l’HJK titré avec un point d’avance. Grâce à cette 2nde place, le club se qualifie pour la 5e saison consécutive en qualificatifs de Coupe d’Europe, preuve de leur régularité. Et après deux années consécutives à disputer les barrages perdus face à Cluj et l’Union Berlin après 3 tours passés, l’objectif sera de réussir à passer le cap pour marquer l’histoire du club en allant en phase de groupe.
Le club entrainé par Simo Valakari, un des meilleurs tacticiens finlandais et ancien international finlandais comme son talentueux fils Onni qui évolue à Pafos à Chypre, dispose d’un des jeux les plus attrayants du championnat. Au sein d’une tactique en 3-4-2-1 ou en 4-2-3-1 en fonction de l’adversaire ou du scénario du match, le style prôné est un jeu de position en jouant bien au ballon collectivement tout en défendant avec une grande intensité et un bon placement. L’effectif est assez cosmopolite avec de bonnes affaires réalisées à l’étranger, on peut notamment retrouver le milieu français Jordan Sebban et un mélange de joueurs d’expériences et plusieurs jeunes finlandais prometteurs.
Objectifs : conserver la régularité actuelle du club en tenant tête à l’HJK en les privant de trophées et en rivalisant avec eux sur la durée, tout en ayant des résultats en Coupe d’Europe pour monter le coefficient.
Lien externe :
L’histoire du KuPS, Kuopion Palloseura « Club de Balle de Kuopio »
Interview de Jordan Sebban, joueur français de KuPS en Finlande
D’autres défis en Finlande (autres que ceux proposés sur FM21) :
- L’HIFK ou l’HJK, les deux clubs rivaux de la capitale Helsinki. L’un sur le devant de la scène l’HJK club le plus titré et meilleur club finlandais actuel et l’HIFK qui se stabilise dans l’élite et compte concurrence sur la durée l’HJK.
- SexyPöxyt, l’un des logos et noms de clubs les plus WTF, qui évolue en D4 finlandaise (disponible qu’avec une database en plus)
Breidablik – Pepsi Max Deild :
Breidablik est un club de Kopavogur, une ville d’environ 35 000 habitants au sein de la banlieue de la capitale Reykjavík. Le club n’est pas connu pour son palmarès avec seulement un championnat Islandais et 3 Coupes, au contraire de la section féminine qui est la plus titrée au pays. Mais bien plus pour former de nombreux joueurs islandais en étant clairement le club formateur référence en Islande avec d’excellents éducateurs et de bonnes infrastructures notamment indoor pour développer leurs joueurs toute l’année. Ils ont notamment formé entre autres les internationaux (ou ex-) Gylfi Sigurdsson, Sverrir Ingason (PAOK), Johann Berg Gudmundsson (Burnley), Alfred Finnbogason (Augsburg), Alfons Sampsted (Bodö/Glimt) et de nombreux grands espoirs islandais comme Andri Fannar Baldursson (Bologne prêté à Copenhague), Patrik Gunnarsson (Brentford prêté à Viking), Elías Rafn Ólafsson (Midtjylland), Kristian Hlynsson (Ajax), …
Néanmoins ces dernières années, le club est de plus en plus régulier et prend l’habitude d’être sur le podium, ils ont notamment terminé 4 fois dauphin sur les 10 dernières saisons, dont cette saison 2021, tout proche du titre à un point de Vikingur Reykjavik. Mais également un bon parcours qualificatif de Conference League en passant deux tours d’abord face au RFCU Luxembourg puis la grosse surprise en éliminant le club autrichien de l’Austria Vienne avant de caler face à Aberdeen. Le club évolue dans un 4-3-3 très offensif où ils ont largement terminé meilleure attaque avec 16 buts d’avance sur le 2nd. La particularité de l’effectif est qu’il comporte 100% de joueurs islandais, le club n’ayant pas l’habitude de recruter beaucoup d’étrangers. Une des faiblesses du championnat islandais et du club de Breidablik en particulier est que les joueurs les plus prometteurs partent rapidement, parfois même sans effectuer leurs débuts professionnels du fait du manque d’attractivité du championnat.
Objectifs : devenir le meilleur club islandais et renforcer la notoriété du club à être le meilleur club formateur islandais en fournissant la plupart des futurs internationaux islandais et en arrivant à retenir les talents pour la progression du club et du championnat.
ÍB Vestmannaeyja – Lengjudeild (D2)
ÍBV est club omnisports fondé en 1903 par Björgúlfur Ólafsson, un médecin islandais qui travaillait pour l’armée néerlandaise. Le club est situé sur les Îles Vestmann au sud de l’Islande, petit archipel d’environ 4 000 habitants autour d’un cadre magnifique visible du stade Hásteinsvöllur juste à côté du volcan Eldfell. Malgré sa faible population, le club dispose d’un bon palmarès en ayant remporté 3 fois le championnat d’Islande et 6 fois la Coupe. Le club islandais est d’ailleurs un des clubs avec la plus faible population à avoir atteint plusieurs fois les 1/16 de la coupe UEFA (78-79 et 97-98) et leur dernière participation européenne remonte à 2018-2019 lors d’un premier tour qualificatif d’Europa League.
Néanmoins, le club a de plus en plus de mal a être performant et être stable financièrement, cela leur a d’ailleurs valu d’être relégué en 2nde division en 2019 en terminant bon dernier avec 10 points en 22 journées. Même si, après deux saisons dans l’anti-chambre, ÍBV vient de valider sa remontée il y a quelques semaines grâce à une 2nde place. Le club évolue principalement au sein d’un 4-2-3-1 et utilise grandement son centre de formation, en grande partie à cause d’un faible budget. Historiquement, le club a aussi pu compter sur de nombreux joueurs anglais en ayant notamment vu passer David James en 2013, l’ancien gardien international anglais aux 53 sélections et notamment de Liverpool.
Objectifs : remonter rapidement le club dans l’élite, le stabiliser financièrement puis en faire un des meilleurs clubs d’Islande et un habitué de la Coupe d’Europe en devenant à terme le premier club islandais à disputer les groupes.
Et si vous voulez jouer des équipes hors pays nordiques mais ayant un fort accent de joueurs de ces pays :
- AZ Alkmaar aux Pays-Bas
- Brentford en Angleterre
- Sampdoria ou Venezia en Italie
- Toulouse ou Nîmes en France
N’hésitez pas à nous partager vos parties si jamais vous craquez pour un de nos projets proposés ! Bon FM à tous !