Difficile d’être le fils d’une légende, surtout quand vous évoluez au même poste que votre père. Et pourtant, malgré un nom et un héritage lourd à porter, Kasper réalise une très belle carrière. Cependant, tout n’a pas été facile avec plusieurs prêts successifs dans les divisions inférieures avant de se stabiliser à Leicester City pour y remporter le titre de Premier League en 2016 et la FA Cup cette année. Retour sur la carrière du portier danois pour l’Euro 2020.
Depuis son plus jeune âge, Kasper voulait être gardien comme son père. Nombreuses sont les images de lui avec la tenue de son paternel, posant avec les titres remportés par Peter. Le site de la Premier League a même publié une vidéo où le jeune Schmeichel stoppe un tir du tout petit Tom Ince (le fils de Paul) dans les couloirs de Old Trafford. Cette détermination a sûrement été un moteur dans sa carrière quand il a fallu assumer le lourd héritage laissé par son père. Pourtant, malgré le petit jeu incessant des comparaisons inévitable pour tous les « fils de », Kasper peut être fier de sa carrière et de l’empreinte laissée chez les Foxes.
Des débuts contrastés
L’enfance du jeune Kasper ressemble sûrement à celle dont rêve tous les petits fans de football. Il naît à Copenhague en 1986 quand son père évolue encore au Danemark sous les couleurs de Hvidovre. En 1991, Manchester United recrute pour 505 000£ l’international scandinave alors joueur de Brøndby. Des années plus tard, Alex Ferguson qualifie même ce transfert « d’affaire du siècle ». Le jeune garçon suit sur son père dans les vestiaires, à l’entrainement. Il côtoie des joueurs comme David Beckham, Éric Cantona, Ryan Giggs ou Roy Keane … Certainement par mimétisme et par admiration, Kasper enfile souvent la tenue de son père et pose fièrement avec les nombreux trophées remportés par Peter et United. En 1999, le parcours mancunien prend fin et la famille Schmeichel déménage au Portugal où Peter porte les couleurs du Sporting. En 2000, Kasper prend alors une licence avec Estoril située à une vingtaine de kilomètres de la capitale lusitanienne.
Mais l’année suivante, alors que Peter retourne en Angleterre pour signer avec Aston Villa, le reste de la famille Schmeichel rentre au Danemark. Le jeune adolescent de quinze ans retrouve son pays natal pour la première fois depuis ses quatre ans. Il s’inscrit à l’école de sport de Oure où il se lie d’amitié avec Jonas Høgh, fils de Lars, ancien gardien international danois et ami de Peter, mais également avec Bo Pedersen l’un des éducateurs de l’académie comme il le déclare ultérieurement : « À Oure, j’ai rencontré un environnement et un entraîneur qui m’ont donné envie d’en faire encore plus avec le jeu des gardiens. » Cette année sur l’île de Fionie a été très enrichissante pour son épanouissement personnel et dans son choix d’enfiler les gants. Car si son destin entre les poteaux semblait tout tracé, c’est pendant cette année que sa décision s’est révélée une évidence. À l’essai à Brøndby, l’arrivée de son père chez les Cityzens pousse l’autre club mancunien à lui offrir un contrat en 2002. Les dirigeants des Skyblues ont alors l’idée de recruter le fils pour succéder au père quand ce dernier raccrochera les crampons.
Cependant, la retraite de Peter intervient en 2003 et Kasper (17 ans) n’est pas encore prêt pour prendre la succession. Dans un premier temps, le jeune homme poursuit sa formation et ses études. Puis dès 2006, il enchaîne plusieurs prêts en League Two (un mois à Darlington, deux fois trois mois à Bury) pour s’aguerrir. Lors du mercato hivernal 2007, le Danois prend la direction de Falkirk et de la Scottish Premier League. Son passage est remarqué grâce à de bonnes performances contre les Rangers où il est nommé homme du match et contre le Celtic où il repousse le penalty de Craig Beattie. Même si le joueur et Falkirk auraient aimé que l’aventure se poursuive la saison suivante, Kasper rentre à City et effectue ses grands débuts contre West Ham. Quelques jours plus tard, il rencontre … Manchester United et signe un clean sheet pour une victoire 1-0. Malgré un arrêt sur penalty face à Robin van Persie et le titre de homme du match, il ne peut empêcher la défaite de son équipe contre Arsenal (1-0).
Ses bonnes prestations lui valent une prolongation de contrat de quatre ans mais il est encore prêté, à Cardiff cette fois. Au Pays de Galles, tout se passe bien. Il souhaite d’ailleurs étendre la durée de son prêt initial. Mais la nomination au poste de N°1 de Joe Hart en remplacement de Andreas Isaksson incite le Suédois à demander son transfert. Sven-Göran Eriksson met alors son véto à la prolongation de prêt de Schmeichel et le Danois rentre à Manchester. Finalement, Isaksson ne trouve pas de point de chute et Kasper part à nouveau à Coventry pour y finir la saison. Lors d’une interview télévisée, Peter Schmeichel annonce l’intention de son fils de quitter City car il n’est pas heureux de sa situation. Cependant, malgré ses velléités de départ, Kasper est contraint de rester sur le banc et passe l’année 2008/09 quasiment sans jouer (trois matchs au total). À plusieurs reprises, il déclare dans les médias regretter sa prolongation de contrat et réitère sa volonté de partir.
En août 2009, Notts County casse sa tirelire pour s’offrir ses services. L’arrivée de Sven-Göran Eriksson en tant que directeur du football n’est pas étrangère à ce transfert onéreux (record du club). Sous les couleurs des Magpies, Kasper réalise de solides performances n’encaissant que 0.67 buts par match (29 buts encaissés en 43 apparitions en championnat). Son coéquipier Kevin Pilkington dresse un portrait très élogieux de Kasper : « C’était une personne très affamée et très dévouée. Il voulait être le meilleur et exigeait constamment que tout le monde soit à la hauteur. En même temps, c’était une personne vraiment agréable, avec laquelle je m’entendais bien. » Et de poursuivre sur les raisons de sa venue dans les Midlands de l’Est : « Il n’était pas content d’être numéro deux ou trois à Manchester City. Il voulait jouer au football. Il a réalisé ce rêve grâce à un travail acharné et à la détermination. Il y a beaucoup de gardiens qui sont bien assis sur le banc et prennent leur salaire, mais Kasper n’a jamais été l’un d’entre eux. ».
Champion de League Two, Notts County obtient son ticket pour l’étage supérieur mais le club décide de libérer le joueur pour des raisons financières. Son contrat (15 000 £ par semaine sur quatre ans), hérité de la précédente gestion, était trop important à assumer pour le promu. Kasper renonce donc à ses futurs salaires. Annoncés vers des clubs de PL ou de Bundesliga, il signe pour deux ans à Leeds en Championship où il endosse le statut de N°1. Auteur de belles prestations avec les Lillywhites malgré une blessure l’éloignant pendant deux mois des terrains, Schmeichel se fait particulièrement remarquer en FA Cup contre Arsenal à l’Emirates Stadium (1-1) ce qui lui vaut les hommages du capitaine des Gunners Cesc Fàbregas. Et même si le portier des Peacocks réédite sa belle performance lors du replay, Arsenal finit par s’imposer (1-3) mais Kasper est élu meilleur joueur du troisième tour de la Cup. Leeds termine à la septième position et accepte une offre de Leicester City pour son transfert. Une annonce reçue comme un choc par le principal intéressé qui voulait rester jusqu’au terme de son contrat.
Du Championship au titre avec Leicester
Sven-Göran Eriksson est l’artisan de la venue de Schmeichel à Leicester et c’est leur troisième collaboration après City et Notts County. En dépit d’un carton rouge évitable (deux cartons jaunes consécutifs) contre Nottingham Forest au tout début de la saison, Kasper s’attire rapidement les éloges de son manager qui le compare au numéro 1 de la Three Lions Joe Hart, de son nouveau coéquipier Paul Konchesky qui le décrit comme « l’un des meilleurs gardiens avec lesquels j’ai jamais joué » et de son nouveau coach Nigel Pearson après une parade réflexe contre Portsmouth : « c’était un arrêt de classe mondiale, exceptionnel et très important à ce moment du match. » Avec dix-sept clean sheets et quatre penaltys sauvés à son actif, il est logiquement élu Meilleur joueur de l’année du club par ses coéquipiers et les supporters. Néanmoins, cela est insuffisant pour espérer finir mieux que la 9e position au classement. Si sa saison 2012/13 est encore meilleure avec douze clean sheets en vingt-huit matchs, lui valant sa première sélection avec l’équipe nationale danoise et de figurer dans l’équipe-type de l’année avec Wes Morgan, Leicester s’effondre dans le money time.
Bien installés dans le top 5 (douze reprises sur le podium), les Foxes connaissent une étonnante baisse de régime entre février et mai avec uniquement trois victoires à la clé en dix-sept journées de championnat (6 N et 8 D) et finissent 6e. La saison 2013/14 se déroule comme dans un rêve. Rapidement dans le bon rythme, les coéquipiers du Danois prennent les commandes du Championship un peu avant Noël et réalisent une incroyable série de dix-neuf matches sans défaite. Kasper contribue à ce bon run conservant sa cage inviolée à neuf reprises. Jamie Vardy (16 buts) et Dave Nuggent (22 buts) sont également les principaux éléments de ce titre et de cette promotion en PL, dix ans après leur dernière apparition parmi l’élite. Malgré l’intérêt croissant de grosses cylindrées européennes, Schmeichel prolonge de quatre ans son aventure au King Power Stadium. Sept années après ses débuts à City, il redécouvre à 28 ans la Premier League. Un apprentissage plus difficile pour son club que pour lui. Cependant, victime d’une fracture du métatarse à l’entraînement, il est absent trois mois des terrains et voit arriver un nouveau concurrent pour la place de N°1 en la personne de l’Australien Mark Schwarzer. Mais Kasper retrouve vite sa place de titulaire. Et même si Leicester passe la majeure partie de la saison dans la zone rouge (vingt-et-une fois), le club se sauve après une excellente série de sept victoires de la J30 à la J38.
Malgré le maintien acquis, Nigel Pearson est viré et remplacé par Claudio Ranieri. L’Italien revient en Angleterre après une précédente expérience à Chelsea (2000/04) et une courte aventure à la tête de la sélection grecque (2014). Cette nomination laisse perplexe au Royaume-Uni en raison de son récent passage avec Το Πειρατικό (Le bateau pirate en VF), de son âge (63 ans) et de sa propension à se faire licencier comme l’annonce Marcus Christenson du Guardian : « Si Leicester voulait quelqu’un qui les maintienne en Premier League, alors ils ont peut-être choisi le mauvais gars. » Pourtant, l’équipe du transalpin débute très bien l’édition 2014/15 et s’installe dans le top 5 de la ligue. Pour son premier clean sheet de la saison contre Palace (1-0) à la J10, Ranieri décide de récompenser ses joueurs en leur offrant des pizzas et du champagne. Le manager des Foxes renouvelle ce rituel à treize autres reprises. De son côté, Jamie Vardy marque lors de onze matches de championnat consécutifs établissant un nouveau record en PL. Une série comparée par Ranieri à celle de Gabriel Batistuta lors de la saison 1994-95 quand l’Italien dirigeait la Fiorentina.
Leader surprise dès la mi-janvier, l’équipe tient bon et remporte le titre loin devant Arsenal, Tottenham, City et United. Un exploit côté à 5000/1 par les bookmakers au début de la saison. Ranieri est encensé par la critique qui salut sa gestion managériale et son sens de l’adaptation. Kasper gagne le trophée le même jour (le 02 mai) et au même âge (29 ans) que son père vingt-trois ans plus tôt et ils deviennent les seuls père et fils biologiques à avoir tous deux remportés la Premier League, au même poste en plus. Si Schmeichel conserve son statut de titulaire, l’arrivée de Ron-Robert Zieler le contraint à ne pas se reposer sur ses lauriers. Mais l’Allemand ne joue que les doublures et assure uniquement l’intérim lors de la blessure du Danois qui l’éloigne pendant six semaines. La mauvaise saison de Leicester en championnat (12e) même si l’équipe atteint les quarts de finale pour sa première participation à la Champion’s League est fatale à Claudio Ranieri. La saison suivante est un peu meilleure avec une 9e place à la clé en dépit d’un nouveau changement de coach, Puel remplace Shakespeare en cours d’année. Et si la saison 2018/19 est similaire (9e) à la précédente avec encore des changements à la tête de l’équipe (Puel part, Rodgers arrive), elle est surtout marquée par le terrible accident d’hélicoptère survenu à l’issue du match contre West Ham qui a coûté la vie à cinq personnes dont Vichai Srivaddhanaprabha le propriétaire du club et dont Kasper a été l’un des témoins.
La cérémonie d’hommage est très émouvante tant le peuple de Leicester est reconnaissant envers Vichai comme le témoigne Claude Puel : « Vichai a fait de Leicester City ce qu’elle est. Il en a fait une famille et un rêve. Il a investi dans le club, dans la ville et dans les gens. Il était vraiment aimé par tout le monde, à l’intérieur comme à l’extérieur du club. (…) Voir tous les messages, les fleurs et les t-shirts devant le stade cette semaine montre combien de vies il a touchées. Il laisse derrière lui un héritage qui restera à jamais gravé dans les mémoires et sa vision du club, que j’ai décidé d’appliquer en tant que manager. (…) Jouer au football n’a pas été dans nos esprits la semaine dernière, mais ce week-end et tous les matchs suivants, nous jouerons pour honorer et nous souvenir d’un homme qui a tant fait pour notre club. » Lors de la saison suivante, Kasper poursuit son œuvre avec Leicester City. Grâce à son mètre quatre vingt-neuf, il impose sa loi dans sa surface et sur sa ligne. Des similitudes dans le jeu avec le style de son père, ainsi que leur ressemblance physique, accentuent cette impression de déjà-vu. Auteur de treize nouveaux clean sheets, le Danois participe à la belle 5e place synonyme d’Europa League malgré la pause liée au Covid19. Même si les Foxes échouent en dehors des tickets pour la Champion’s League avec leur 5e position, les Foxes ont longtemps été les trublions de la saison 2020/21 comme en atteste leur présence sur le podium à vingt-huit reprises. Cependant, les hommes de Brendan Rodgers peuvent se consoler avec l’obtention de la FA Cup face à Chelsea, finaliste en Champion’s League. Pour arriver en finale, Leicester a connu un superbe parcours avec notamment les éliminations de Stoke City (0-4), Brentford (1-3), Brighton (1-0), Manchester United (3-1) et Southampton (1-0).
Capitaine pour l’occasion, Kasper a largement contribué à la victoire de son équipe par l’intermédiaire de deux arrêts. Et la délivrance est venue des pieds de Youri Tielemans, l’ancien Mauve, dont la frappe lointaine dans la lucarne a battu un Kepa impuissant (1-0). Ce sacre est le premier pour l’équipe des Midlands de l’Est. Le Danois soulève logiquement la Coupe devant 20 000 fans de retour à Wembley et déclare pour l’occasion : « Je suis tellement heureux, je ne peux même pas essayer de le décrire. C’est comme un rêve pour moi. J’en rêvais quand j’étais enfant. On a toujours parlé de gagner des trophées et la performance aujourd’hui, notre grande détermination, je suis tellement fier de tout le monde. Tout le monde a contribué pour arriver à cette finale, tout le monde a joué et tout le monde a été sensationnel, l’équipe, l’équipe qu’il y a derrière l’équipe, le staff médical, tout le monde. » Sous contrat jusqu’en 2023, Kasper a encore de belles pages à écrire sous la tunique des Blues et pour rentrer encore plus dans la Légende du club.
Parcours international
Quand on s’appelle Schmeichel, impossible de ne pas briller avec la sélection danoise. Comme son père de 1987 à 2001, Kasper endosse également la tunique rød-hvide dès l’été 2004. Convoqué pour évoluer avec les U19, il fait ses débuts internationaux contre l’Irlande du Nord (0-0) en septembre. En concurrence avec Kenneth Stenild et Michael Tørnes, Kasper joue à huit reprises jusqu’en mars 2005 avant de connaître un long break jusqu’en octobre 2006. Désormais membre des U20, il ne joue qu’une seule rencontre dans cette catégorie. Invité à s’entraîner avec l’équipe A du Danemark, il remplace Theis Rasmussen (blessé) chez les U21 et devient l’un des principaux joueurs de la sélection. Kasper signe de belles prestations et garde sa cage vierge à sept reprises en dix-sept capes.
En août 2007, suite à ses bons débuts avec Manchester City, la Football Association cherche à connaître le statut international de Kasper. Cependant, les Schmeichel ferment la porte à la FA et Peter déclare : « Kasper est danois, il n’a absolument aucune chance de jouer pour l’Angleterre et la discussion doit cesser maintenant. L’Angleterre est pour les Anglais, Kasper est né danois, toute sa famille est danoise et il n’y a rien qui puisse faire de lui un Anglais. Si vous lui demandez, il vous répondra : « Je suis danois et je joue pour le Danemark ». » Une fin de non recevoir polie mais définitive. En mai 2011, Kasper honore sa première convocation avec le Danemark pour affronter l’Islande mais reste sur le banc. Un an plus tard, il est retenu dans le groupe pour l’Euro 2012 en tant que troisième gardien suite à la défection de Thomas Sørensen sur blessure. Mais il faut patienter jusqu’en février 2013 pour le voir effectuer ses grands débuts en amical contre la Macédoine à la Philip II Arena ponctués par une lourde défaite (3-0). Non qualifié pour la Coupe du Monde 2014 malgré une seconde place derrière l’Italie, le Danemark laisse échapper les barrages car elle est la moins bonne équipe.
Pour sa troisième sélection, il s’illustre à Wembley devant l’Angleterre de Roy Hodgson mais n’évite pas la défaite de son équipe (1-0). Impressionnés par sa prestation, le sélectionneur et les médias anglais le couvrent d’éloges. Encore absents à l’Euro 2016, les Danois parviennent à obtenir leur billet pour la Coupe du Monde 2018. Dans le squad des 23, Schmeichel débute par un clean sheet face au Pérou (0-1). Cela lui vaut le titre d’homme du match et aussi de battre le record de minutes sans encaisser de but pour le Danemark établi par son père. Deux résultats nuls (1-1 contre l’Australie et 0-0 face à la France) qualifient les Scandinaves pour les huitièmes de finale où ils retrouvent la Croatie. Le joueur de Leicester s’offre une prestation de qualité avec un penalty de Luka Modrić sauvé en prolongation, deux tentatives repoussées lors de la séance de tirs au but et le titre honorifique de homme du match.
Malheureusement le parcours des joueurs de Åge Hareide s’arrête là (1-1 / 3-2 tab) à cause de Danijel Subašić qui détourne les frappes de Eriksen, Schöne et N. Jørgensen. Deuxième du groupe D derrière la Suisse mais devant la République d’Irlande, le Danemark continue sur sa lancée et se qualifie pour l’Euro 2020. Cependant, la pandémie mondiale suite au COVID 19 oblige les responsables de l’UEFA de décaler la compétition en juin / juillet 2021. L’amélioration de la situation sanitaire (gestes barrières, vaccination …) va permettre la tenue du tournoi avec spectateurs grâce à un système de jauge en fonction de la capacité des stades accueillant l’Euro. Dans le groupe B, Schmeichel et ses coéquipiers défieront la Belgique, la Finlande et la Russie. Sous la direction de Kasper Hjulmand, Kasper sera assurément l’un des éléments clés de la sélection nordique. De par son expérience en club et en sélection avec ses 63 capes, le fils de Peter voudra certainement faire aussi bien que son père en Suède en 1992.
Statistiques :
2005-2009 – Manchester City : 8 matchs
2006 – Darlington : 4 matchs
2006 – Bury : 29 matchs
2007 – Falkirk : 15 matchs
2007-2008 – Cardiff City : 14 matchs
2008 – Coventry City : 9 matchs
2009-2010 – Notts County : 43 matchs
2010-2011 – Leeds United : 37 matchs
2011- ? – Leicester City : 376 matchs
Palmarès :
Angleterre :
1 League Two : 2010
1 Championship : 2014
1 Premier League : 2016
1 FA Cup : 2021