Frederik Rønnow
La main de fer
Formé à l’AC Horsens en D1 Danoise, le jeune et expérimenté gardien de 25 ans possède près de 200 matchs à son actif, dont 24 en Europa League. Titulaire indiscutable depuis trois saison dans les cages du Brøndby IF, Frederik est un guerrier sur le terrain, très hargneux sur sa ligne et capable de belles prouesses. Il est souvent l’homme des grands matchs, ce qui permet cette année à Brøndby de croire à un titre de champion, qui leur échappe depuis plus de vingt ans. De plus, ses statistiques sont très bonnes, il possède une moyenne de moins d’un but encaissé par match et par saison à Brondby, et confirme d’année en année. Ses performances lui valent d’être appelé en sélection Danoise depuis 2016, auteur de six sélection dont deux cleansheets, et de concurrencer le grand Kasper Schmeichel. Très courtisé l’été dernier, sa côte ne cesse de monter, et cela va être de plus en plus dur de le retenir mais il reste le fer de lance de son équipe et mérite tous les regards qu’on lui porte.
Anton Tinnerholm
L’idole
Plus qu’un simple défenseur, Anton est devenu l’idole du stade et le chouchou des Ultras. Titulaire de quatre saisons à Malmö FF, le défenseur droit s’est imposé comme une référence du championnat. L’âme et la hargne d’un vrai champion, après trois titres de Champion de Suède et une Supercoupe de Suède, il atteint l’apogée de sa carrière en finissant meilleur défenseur du championnat cette année. On retiendra surtout ce match historique contre Elfsborg où il fut impliqué sur tous les buts, auteur d’un doublé et de trois passes décisives. Il restera ancré comme une idole grâce à son amour pour le club, et cette soirée folle ou il brandit un mégaphone et cria « Framåt Malmö » (trad: « en avant Malmö ») jusqu’à perdre sa voix. Etant en fin de contrat et malgré la belle histoire, les supporters criant et chantant pour qu’il signe à nouveau, le défenseur prometteur avait prit sa décision. New York City flaira la bonne affaire et il signa au coté du grand Patrick Vieira, l’entraineur actuel. Cela reste une perte pour le football européen, où il aurait pu avoir sa place également et rêver à du temps de jeu en sélection nationale Suédoise.
Andreas Christensen
Le tenace
Après un prêt salvateur au Borussia M’Gladbach où il a été durant 2 saisons titulaire indiscutable et où il a découvert la Ligue des Champions et la sélection danoise, son retour à Chelsea a été compliqué : face à la concurrence Andreas n’avait pas sa place de titulaire. Pourtant, suite à des suspensions, Antonio Conte s’est vu quasiment obligé de tester le danois dans sa défense à 3 et Christensen a répondu présent avec des prestations solides. Pour preuve il est désormais le défenseur central le plus utilisé par Conte en cette première partie de saison et à seulement 21 ans il est en train de s’imposer comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de Premier League. Une année réussie pour lui, notamment en sélection, même s’il n’est pas titulaire indiscutable, il a participé à la qualification de sa nation pour le prochain mondial 2018. 2018, s’annonce donc pleins de promesses pour Andreas Christensen.
Andreas Granqvist
Le roc
Capitaine de sa sélection et de Krasnodar, Andreas est un pilier de ses 2 équipes. Déjà la 5ème saison en Russie pour Andreas, où il est titulaire indiscutable et l’élément clé de la défense de Krasnodar, le suédois ne déçoit jamais et réalise toujours des prestations solides.
En sélection, il a été le héros du barrage face à l’Italie, solide, il a permis à sa nation de faire l’exploit et de se qualifier pour le mondial en n’encaissant aucun but. Andreas Granqvist a d’ailleurs été élu meilleur joueur suédois de l’année 2017, mettant fin aux 10 titres consécutifs de Zlatan Ibrahimovic, ce n’est pas rien ! Et également meilleur défenseur suédois, une récompense qui vient confirmer sa régularité et son travail de l’ombre qui a été récompensé en cette année 2017.
Ludwig Augustinsson
La révélation
Déjà brillant, Ludwig Augustinsson s’est révélé au grand public avec des performances de haut vol en sélection. C’est vraiment cette année qu’il s’est fait sa place en Suède, lui qui avait longtemps été confronté à la dure concurrence des habitués Martin Olsson et Oscar Wendt.
Auteur d’une très belle saison à Copenhague où il gagne le doublé coupe et championnat (les fins connaisseurs se rappelleront de l’épisode du rat mort lors du New Firm), il a rejoint Delaney cet été en Allemagne, au Werder Brême.
Défendant son côté gauche avec panache, il n’est peut-être pas encore aussi décisif qu’avec Copenhague mais n’en reste pas moins un élément important de l’effectif du Werder, qui peine malheureusement dans le bas du classement.
Il pourrait ne pas finir la saison en Allemagne, lui qui serait courtisé par Naples.
Thomas Delaney
Le leader
2017 est l’année du changement pour Delaney, après des années de bons et loyaux services au FC Copenhague, le capitaine est parti pour sa première expérience à l’étranger et seulement son 2e club à 25 ans.
Cette année, Thomas Delaney a découvert la Bundesliga avec le Werder Brême. Il a contribué à la remontée éclair du club qui a fini la saison à la 8e place, aux portes de l’Europe : il a notamment inscrit le premier coup du chapeau de sa carrière !
Titulaire dès son arrivée en championnat, Delaney a toujours eu la confiance du club et s’est imposé comme un pilier de l’équipe. Il a cependant été confronté à quelques blessures qui l’ont empêché de jouer tous les matchs, mais il s’est bien rattrapé cette saison en disputant l’intégralité des matchs dans leur intégralité. Il a même porté le brassard en début de saison avec l’absence de Junuzovic. En sélection, Delaney n’est pas moins important : titulaire au milieu de terrain aux côtés d’Eriksen, il a en grande partie contribué à la qualification du Danemark avec 4 buts inscrits en phase de groupe.
Christian Eriksen
Le maestro
Pour sa 5ème saison en Premier League à Tottenham, Christian Eriksen confirme qu’il est l’un des cadres de cette équipe à 25 ans. Avec une belle 2ème place, qui lui permet de redisputer la Ligue des Champions, il est l’un des meilleurs passeurs du championnat avec des coups de pieds arrêtés toujours frappés à la perfection. Il aura à cœur en 2018 de porter les Spurs vers un bon parcours en Ligue des Champions, eux qui affronteront la Juventus pour peut-être sa dernière saison avec son équipe au vu des intérêts portés par les autres équipes.
2017 a également été la révélation d’Eriksen avec sa sélection. Jusque-là, le danois s’était montré peu décisif mais lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde il a porté les siens avec 11 buts inscrits en 12 rencontres, terminant 3ème meilleur buteur de la zone Euro. Il a notamment été l’homme du barrage retour face à l’Irlande, auteur d’un magnifique triplé qui a envoyé le Danemark à la Coupe du Monde 2018.
Gylfi Sigurðsson
Le génie
L’année 2017 a vu le meneur de jeu islandais prendre une autre dimension. A Swansea, il dispute tous les matchs et termine la saison avec neuf buts et treize passes décisives ! Des stats impressionnantes pour un joueur qui évolue dans un club du bas de tableau. Principal artisan du maintien des Swans et adulé par le public gallois, il aspire néanmoins à mieux et exprime son souhait de changer d’air.
Après un feuilleton qui aura duré une bonne partie de l’été, Gylfi s’engage avec Everton contre une somme avoisinant les 50M€, faisant du milieu de terrain le joueur islandais le plus cher de l’histoire (et de loin). Malgré un but incroyable pour sa première titularisation avec les Toffees en barrages d’Europa League, ses premiers mois sur les bords de la Mersey sont assez décevants. Mal utilisé (il est cantonné à l’aile gauche), il ne peut rien faire pour endiguer le naufrage collectif de son équipe. Comme son club, il se réveille à la mi-novembre : trois buts (ses merveilles de frappes lointaines dont il a le secret….) et deux passes à ce jour. Mais c’est bien sous un autre maillot bleu, celui de son pays, que Gylfi n’a jamais failli. Leader technique de sa sélection, icône du public, ses performances ont été prépondérantes dans le succès de l’Islande sur la route vers la Russie : quatre buts et autant de passes, rien que ça. Un apport ô combien précieux, notamment dans la dernière ligne droite où il s’est montré décisif contre l’Ukraine (doublé) puis contre le Kosovo (buteur et passeur). Ne dit-on pas qu’un grand joueur répond présent dans les grands moment ?
Pione Sisto
Assistman
Après avoir réalisé une première saison mitigée au Celta Vigo, malgré une belle demi-finale d’Europa League avec son équipe, l’arrivée du nouvel entraîneur Unzué cet été a définitivement lancé Pione Sisto dans son club. L’ailier gauche a réalisé une première partie de saison époustouflante en réalisant 10 passes décisives en 17 matchs, faisant du jeune danois le meilleur passeur de Liga et des 5 plus grands championnats. En cette année 2017, Pione Sisto a également su gagner sa place de titulaire en sélection même s’il n’a toujours pas inscrit son premier but qui sera un de ses objectifs de 2018 en plus de finir meilleur passeur de la saison 2017/2018 et de réaliser une belle Coupe du Monde.
Emil Forsberg
L’électron libre
Il n’est jamais facile de passer de la deuxième à la première division, et pourtant Emil Forsberg s’est complétement révélé en Bundesliga. Il a fini meilleur passeur de Bundesliga avec 19 passes décisives et a terminé 2ème avec son équipe, lui permettant de découvrir la Ligue des Champions et d’être le premier buteur du club dans cette compétition. Sa 1ère partie de saison 2017/2018 est moins bonne à l’image de son équipe, mais Emil reste toujours un des hommes forts de son équipe.
Élu meilleur milieu suédois de l’année, Emil Forsberg devient le cadre de la sélection et sera l’élément clé de sa nation lors du mondial 2018 où il prend de plus en plus ses responsabilités.
Nicolai Jørgensen
Le bombardier danois
Depuis son arrivée aux Pays-Bas du côté de Feyenoord, Nicolai Jørgensen s’est rapidement adapté à son nouveau club. Une année réussite couronnée par un titre de champion avec son club et une qualification en Champions League. Avec plus d’un but tous les deux matchs, l’avant-centre danois a bien aidé son équipe. Il est devenu meilleur buteur de la saison 2016/2017 d’Eredivisie dès sa première saison. Malgré une blessure au genou cet été, Jørgensen est revenu sur les terrains comme si rien ne s’était passé. Il totalise déjà 7 buts et 3 passes décisives en championnat en 13 rencontres. A cela, il faut ajouter ses deux buts inscrits en Champions League face au Shakhtar Donetsk et au Napoli. Il ne lui manque plus qu’une chose, faire briller le Danemark à la Coupe du Monde 2018 l’été prochain.
Les Nordisk Awards 2017