« Nous méritons toutes d’être ici, nous jouons chaque match en pensant que nous pouvons battre tout le monde, c’est pourquoi nous avons travaillé si fort »

 

Ce sont les mots utilisés par la capitaine Islandaise après la défaite face à la France au championnat d’Europe de football féminin l’an passé, une mentalité et une ambition fidèle à ses origines. Numéro 7 en sélection et à Wolfsburg, Sara Björk est considérée comme la plus grande joueuse islandaise, focus.

Professionnelle précoce

Sara Björk Gunnarsdóttir commence le football dans le club de Haukar, et effectuera ses débuts en équipe première à seulement 14 ans. Elle y restera jusqu’à ses 18 ans avec au total, vingt-deux matchs pour dix huit buts. Après douze années dans son club formateur, la désormais joueuse majeure de l’Islande rejoint Breiðablik où elle se développe encore trois ans avant de quitter son pays pour signer son premier contrat professionnel.

 

De l’Islande à la Suède

Milieu de terrain centrale, capable de folie offensive avec sa grande palette technique, Sara Björk s’exile rapidement après des débuts tonitruants en Islande. À seulement, 21 ans la jeune Sara explose tout chez elle. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’elle obtient l’opportunité de partir, en Suède, au FC Rosengård qui est anciennement connu sous le nom du FC Malmö. Elle y passera cinq grosses saisons en Suède, son bilan ? 4 championnats remportés. La barre est placée haute, pas question de chômer pour l’Islandaise.

 

La touche allemande

En 2016, elle rejoint l’Allemagne et le VfL Wolfsburg, pas n’importe quel club car au contraire de son homologue masculin en difficulté, l’équipe féminine réussi même le triplé « Coupe, Championnat et Ligue des Champions » en 2013. Rien que ça. Il n’a fallu qu’une seule petite saison à l’islandaise pour s’imposer dans l’effectif allemand. Et en 2017, elle réussit à gagner le doublé « Coupe + Championnat ».

Sara Björk et ses deux trophées de l’année 2017 : championnat plus coupe. © Instagram de la joueuse.
« Sara s’est vite acclimatée chez nous et est devenue une pièce maîtresse de l’équipe dès son arrivée »
– déclaration du chef des sports Ralf Kellermann au sujet de la milieu de terrain.

Un travail récompensé en janvier 2018, où la meilleure joueuse islandaise en 2017 a prolongé son contrat avec les loups jusqu’en 2020. Après la belle saison de l’an passé, Sara Björk ne veut pas s’arrêter là. C’est donc tout logiquement que lorsqu’on lui demande : « Où te vois-tu dans 5 ans ? » Elle répond : « Toujours dans le football, dans le plus grand club possible. »

 

Sourire, café, musique et académie

Outre le football, Sara est connu pour une chose : son compte Instagram où elle poste des dizaines et dizaines de photos, de quoi profiter de ce magnifique sourire, affiché peu importe la situation.

Un autre média où la meneuse de jeu est fortement active ? Spotify, sur cette plateforme musicale la joueuse partage à tout le monde ses playlists. On peut donc y trouver « ses musiques » d’avant-match, lors de sa gym ou lors de ses moments « chills ».

La capitaine a également un autre pêché mignon : la cuisine mais c’est surtout accompagné de ses (désormais anciennes) acolytes que Björk c’est illustré avec ses nombres sorties « cafés ».
Dès qu’elle trouve l’occasion, l’Islandaise n’a pas peur de revenir aux pays et de faire le tour des académies. L’occasion de rencontrer les jeunes et offrir des sourires.

Nominée parmi les meilleures joueuses du monde par la FIFA, en sélection depuis ses 16 ans et capitaine depuis 2014, Sara Björk est la pièce maîtresse de l’équipe Islandaise à l’image d’un Sigurðsson chez les hommes.
Avec déjà plus de 100 sélections et malgré une Algarve Cup compliquée ces derniers jours, la carrière de la capitaine n’est pas prête de s’arrêter de sitôt.

Laisser un commentaire